Le Cochon d’Inde

Vous êtes-vous déjà demandé si le cochon d’inde convient à votre famille, à vos habitudes? Est-ce un animal dont votre enfant pourrait prendre soin? Quels soins doit-on lui procurer? Quelles nourritures mange-t-il? Quelle est sa longévité, ses besoins, son origine, etc.

Bien souvent, nous nous procurons un animal de compagnie sans vraiment connaître les implications d’un tel achat. Voici donc un peu d’information concernant le Cochon d’Inde.

Peut être cet article vous permettra-t-il de déterminer adéquatement si cet animal convient à votre famille!

Les premiers Européens qui rencontrèrent ces petits animaux trapus et douillets, que l’on appela ensuite cochons d’Inde, furent les soldats espagnols qui, vers 1530, atteignirent et conquirent les mystérieuses cités incas du Pérou et du Chili. Les Incas les élevaient, pour les manger, dans des gros paniers à l’intérieur de leurs cabanes, et ils les appréciaient tellement qu’ils les offraient aux défunts, en guise de dot pour l’au-delà, comme en témoignent les nombreux corps de rongeurs retrouvés momifiés dans les sépultures. Ensuite, au XVIIIe siècle, les cobayes arrivèrent en Europe dans les cales des navires des explorateurs hollandais, et on commença à les élever pour en faire des animaux de compagnie. On sait que la famille à laquelle il appartient, celle des cobayes, remonte à l’ère tertiaire, et plus exactement au miocène (entre 5 et 20 millions d’années avant notre ère). Mais les origines du cochon d’Inde, appelé aussi cobaye, ne sont pas encore tout à fait définies. En effet, on ne connaît pas avec précision les ancêtres de ce sympathique petit animal que l’on accueille souvent dans nos maisons. Il vient probablement d'un croisement entre deux espèces sauvages. Désormais, on ne le trouve plus dans la nature, mais il semble que, même autrefois – lorsqu’il vivait en Amérique du Sud, sur les hauts plateaux herbeux des Andes, à des altitudes qui pouvaient atteindre 4 200 mètres – il était plutôt différent des espèces sauvages que nous connaissons aujourd’hui.

Il existe plusieurs variétés de cochons d'Inde, classées en plusieurs catégories : les poils lisses, les poils longs et les poils durs. Parmi ces catégories, il y a plusieurs types de poils (satins) et de couleurs. On trouve même des cochons d’Inde nus, comme le Skinny ou le Balwin.

Le cochon d’Inde n’est pas idéal pour les jeunes enfants. C’est un animal fragile et très sensible. Contrairement à d’autres rongeurs, il ne peut pas se défendre, ce qui le rend très vulnérable.

Si l’on décide d’acheter un seul cochon d’Inde, peu importe que ce soit un mâle ou une femelle, car le caractère et le comportement sont proches. La seule différence est que le mâle est un peu plus gros. Cependant, si l’on choisit une femelle, il vaut mieux vérifier auprès du vendeur qu’elle n’a pas été en cage en compagnie d’un mâle car, dans le cas contraire, on risque de se retrouver, au bout de quelques semaines, avec toute une nichée de cochons d’Inde à la maison alors qu’on croyait n’en avoir qu’un seul (c'est ce qu'on appelle une portée "kinder surprise") !

À l’état naturel, les cochons d’Inde vivent en petits groupes, composés d’un mâle, le chef, de ses « femmes » (eh oui, il en a plusieurs) et de leurs petits. Les membres du groupe demeurent toujours près les uns des autres et accomplissent ensemble leurs activités, parce que le contact réciproque les rassure et leur donne un sentiment de protection : par exemple, ils se reposent souvent allongés côte à côte. Donc, si cela est possible, il est toujours préférable de prendre au moins deux cobayes et de les mettre dans la même cage. Comme nous l’avons déjà dit, mieux vaut choisir deux animaux du même sexe, à moins que l’on n’ait envie de faire s’agrandir rapidement la petite famille. Il faut savoir que la reproduction du cobaye est bien plus délicate que chez les autres rongeurs. Aussi il est recommandé ne pas acquérir des cochons d'Inde dans le but de les faire reproduire.

S’il ne faut pas généraliser, deux femelles s’entendront très bien, de même que deux mâles s’ils sont ensemble depuis qu’ils sont petits et à condition qu’il n’y ait pas de femelle dans les parages, car, dans ce cas, c’est inévitable… ils se battront en duel. Il faut toutefois prendre en compte la "crise d'adolescence" du cochon d'Inde, pendant laquelle chaque individu remet en cause la hiérarchie. Ainsi, des cobayes qui s’entendaient très bien peuvent, d’un jour à l’autre, se mettre à se battre à mort. La vie sociale du cochon d’Inde est très souple et changeante selon les circonstances, contrairement à la majorité des autres rongeurs.

L’idéal est d’adopter un cochon d’Inde âgé de cinq à six semaines. En effet, les animaux trop jeunes, qui n’auraient pas encore été sevrés, ne sont pas encore socialisés et leur système immunitaire est encore en développement. Ainsi un cobaye non sevré peut souffrir de retard de croissance et rester faible toute sa vie.

Le cochon d'Inde est très sociable, il aime vivre en couple. Contrairement à certains rongeurs comme le hamster, il vit le jour (diurne) mais le cobaye passe une partie de la journée à se reposer. Très docile, il mord et griffe très rarement. Il communique par des petits bruits.

Comme pour tout autre animal, l'alimentation la plus adaptée est celle qui ressemble le plus à la nourriture que le cochon d'Inde trouverait dans la nature. Le cochon d’Inde est un herbivore strict. Son alimentation doit se composer de foin en permanence, ainsi que de légumes (l’équivalent de minimum 10% de l‘animal) et plus rarement, de fruits. Tous ces végétaux frais ou séchés lui permettent d’user ses dents qui poussent en permanence, surtout le foin qui contient des cristaux abrasifs. Les extrudés (granulés complets, surtout pas de mélange) sont aussi nécessaires, mais on peut s’en passer. Il ne faut jamais donner de friandises sucrées ou industrielles, qui sont très mauvaises pour la santé.

La température normale est de 38 à 39 °C. Le cochon d'Inde est très fragile sur le plan cardiaque, il faut éviter de le prendre brusquement ou de faire du bruit. S’il est mal nourri ou souffre d’un problème héréditaire, ses dents poussent parfois trop (malocclusion) et il ne peut plus manger, il faudra alors les limer et lui donner de la nourriture liquide. Il est sensible aux affections de la peau, une bonne hygiène de la cage et la pratique de la quarantaine pour les nouveaux venus  permettent de les éviter. Il peut souffrir de cystite ou de pneumonie. Il est très sensible à la carence en vitamine C.

Le cobaye est un animal très sensible qui attend beaucoup de son maître. Plusieurs points très importants doivent être pris en considération avant de décider d’en accueillir un. Ce n’est pas un achat qui se fait sur un coup de tête !

Le cochon d’Inde est un animal grégaire qui entretient des liens sociaux très étroits avec les membres du groupe dans lequel il vit. Il convient donc d’en adopter plusieurs – deux individus sont un minimum. Il faudra investir dans une grande cage !

Si vous ne pouvez accueillir qu’un seul animal, il vous faudra passer plusieurs heures par jour avec lui et placer sa cage dans une pièce animée. Un animal seul dans sa cage, dans une pièce isolée, et ayant peu de contacts avec son maître est malheureux : il tombe plus facilement malade et son espérance de vie se raccourcit nettement.

Le cochon d’Inde n’est ni un animal d’ornement, ni un rongeur difficile à manipuler. Il s’apprivoise facilement et est très affectueux.

C’est un grand tendre et un fou de câlins qui adore passer des heures dans les bras de son maître. Il le lui rend d’ailleurs très bien en exprimant son bonheur à l’aide de couinements, roucoulements et gazouillements.

Autant de bonnes raisons pour le rendre heureux et en profiter aussi !

Même s’il ne déploie pas la même activité frénétique qu’un chinchilla ou un hamster, le cochon d’Inde a besoin de beaucoup d’espace ! Il faut compter une cage d’un mètre de long minimum pour un individu, plus large que haute (c’est la surface au sol qui importe) ; on la trouve communément sous l’appellation de « cage à lapin ». La place et le budget dont vous disposez pour accueillir votre cochon d’Inde sont donc aussi à prendre en compte.

Contrairement à une idée largement répandue, le cochon d’Inde n’est pas toujours adapté aux enfants de moins de 7 ans. C’est un rongeur sensible et fragile physiquement et émotionnellement.

Il est aussi très craintif, et n’a pas le réflexe de signaler quand on lui fait mal, à l’inverse du chat ou du chien par exemple, qui par un petit coup de dents ou de griffes peuvent montrer qu’on ne les prend pas comme il faut. Un jeune enfant brutal risque de ne pas se rendre compte quand il fait du mal au cochon d’Inde.

Là aussi, il convient de mettre fin à une idée reçue : les légumes ne sont pas mauvais pour les cobayes, et ne sont pas des friandises à distribuer à l’occasion. En tant qu’herbivore strict, le cochon d’Inde à l’état sauvage mange au minimum un dixième de son poids en végétaux frais !

Un cochon d’Inde adulte de 1 kg a ainsi besoin de 100 g de verdure par jour, et ce, tous les jours. Vous devez donc être certain de pouvoir vous approvisionner en légumes frais et variés en permanence !

Le cochon d’Inde ne synthétise pas la vitamine C. C’est donc vous qui devrez lui en donner sous forme de complément alimentaire ou de végétaux riches en vitamine C, à raison de 20 mg par jour et par « kilo de cochon d’Inde » (voir chapitre « L’alimentation », page 45). Un cobaye qui souffre de carence en vitamine C (scorbut) agonise dans d’atroces souffrances.

Le cobaye vit environ 6 ans, et on a même enregistré des records de 11 ans. Un cochon d’Inde à la maison, c’est un compagnon qui sera à vos côtés pendant toute une tranche de vie ! Que se passe-t-il si vous envisagez de vivre à l’étranger ou de partir faire des études ?

Il faut absolument tenir compte de la longévité de votre cobaye avant d’en faire l’acquisition si vous avez une vie mouvementée.

Beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le cochon d’Inde pensent qu’il mange juste un petit peu plus qu’un hamster… Détrompez-vous ! Tous les jours, le cobaye doit consommer 30 g de granulés, plus au minimum 50 g de foin et environ 50 à 100 g de légumes frais !

Par ailleurs, c’est un « gros pollueur » à qui il faut changer la litière deux, trois fois par semaine. Il ne convient donc pas aux petits budgets !

Un cochon d’Inde à la maison, c’est au moins deux heures de câlins et de sorties tous les jours, une heure de nettoyage par semaine, des courses à faire régulièrement, du temps à consacrer à la préparation des légumes, etc. Sans oublier les visites en urgence chez le vétérinaire ! Un cochon d’Inde malade ne peut pas attendre et vous devez être prêt à assumer sans délai le moindre problème de santé.

Pour que l’installation de votre cochon d’Inde se fasse dans de bonnes conditions, il faut déterminer l’emplacement définitif de la cage afin d’éviter de le perturber plus tard. Il faut aussi prévoir avant son arrivée tout le nécessaire pour l’accueillir. Voici ce dont il se compose :

Munissez-vous d’une caisse de transport pour chat ou pour lapin et garnissez-la d’une épaisse couche de foin sous laquelle votre cochon d’Inde pourra se réfugier.

Si possible évitez les transports en commun, qui sont trop stressants. Faites attention aux courants d’air comme aux coups de chaleur !

Vous venez enfin d’amener votre cochon d’Inde chez vous. Avant de commencer à l’apprivoiser, laissez-le tranquille quelques jours afin qu’il puisse prendre ses repères.

Imaginez : après une capture et un trajet traumatisants, il vient d’arriver dans un endroit qu’il ne connaît pas ; il doit s’habituer à un tout nouvel environnement, une toute nouvelle vie !

Si vous changez la cage de place ou modifiez sa configuration (en déplaçant abri, mangeoire, abreuvoir…) sans arrêt, votre protégé aura beaucoup de mal à s’adapter et restera très stressé ! Il est recommandé de placer la cage dans la pièce où vous vous trouvez le plus souvent. Votre cobaye s’habituera beaucoup plus vite à vous et aux bruits de la maison que s’il reste isolé dans une pièce à l’écart.

Une fois que votre cochon d’Inde est bien installé, il va petit à petit s’habituer à sa nouvelle vie. C’est la phase d’acclimatation, une étape très importante. Certaines personnes conseillent de ne pas mettre d’abri (nid, maisonnette, etc.) dans la cage durant cette période pour éviter que le cobaye s’y dissimule en permanence. Car s’il reste caché la plupart du temps, il sera difficile à apprivoiser.

Cependant, le cochon d’Inde est tout de même plus rassuré de pouvoir observer son nouvel univers depuis un lieu sûr. Les avis sont donc plutôt partagés sur cette question : faut-il privilégier le confort du cochon d’Inde ou sa sociabilité ? On recommande ainsi de ne laisser l’abri que les deux premières semaines ou alors de le remplacer par une grosse boule de foin sous laquelle le cobaye pourra se réfugier si quelque chose l’effarouche.

Le cochon d’Inde est un petit herbivore qui a besoin d’une alimentation adaptée, faute de quoi il tombe rapidement malade.

Malheureusement, bien des débutants en cobayes partent sur les mauvaises bases des informations erronées véhiculées par certains vendeurs en animalerie ou pensent qu’il suffit de donner une gamelle de granulés à un cobaye pour le maintenir en bonne santé.

Vous trouverez dans ce chapitre les notions à connaître pour offrir à votre petit compagnon une alimentation qui se rapproche le plus possible de celle dont il dispose à l’état sauvage.

Le menu idéal de votre cochon d'Inde

Proportions pour un cobaye adulte de 1 kg et pour un jour :

Pas de friandises ! Si ces produits sont parfois utiles pour les rongeurs omnivores, ils sont dangereux pour les herbivores !

Les aliments interdits

La socialisation d’un cochon d’Inde doit commencer le plus tôt possible après le sevrage – à partir de l’âge d’un mois environ. C’est à ce moment qu’il se laissera apprivoiser le plus volontiers. Bien sûr, il n’est pas impossible de socialiser et d’apprivoiser un cobaye adulte, mais cela demande un peu plus de temps et de patience.

Temps, patience et régularité : ce sont les trois mots à retenir pour réussir à socialiser et à apprivoiser un cochon d’Inde. Pour que tout se passe bien, ne brûlez pas les étapes !

Une fois que votre cochon d’Inde est habitué à son nouvel environnement, vous pouvez commencer à l’apprivoiser.

Approchez-vous de la cage en lui parlant doucement. Il doit comprendre que vous êtes un « ami ». Dès qu’il ne fuit plus en votre présence, ouvrez la porte de la cage et placez-y votre main avec un morceau de légume. À moins qu’il soit très peureux, le succès est garanti ! Il vous mordillera peut-être, mais c’est seulement pour « goûter » et apprendre votre odeur. S’il mord plus fort, ne le corrigez surtout pas ou la confiance serait brisée !

Après plusieurs essais, quand vous voyez qu’il n’a plus peur, vous pouvez le toucher légèrement. N’insistez pas s’il est effrayé.

Ne le prenez jamais s’il est dans son abri, s’il mange ou s’il dort : cela serait assimilé à une intrusion dans son territoire, autrement dit une véritable agression. Quand il est habitué et ne montre plus aucune réaction de peur ou de défense, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Votre cochon d’Inde est habitué à votre main et à votre odeur. Vous pouvez maintenant essayer de le prendre, tout en douceur. S’il a peur, n’insistez pas et réessayez plus tard.

Lors des premières séances de câlins, assurez-vous que votre cobaye est bien installé et essayez de voir quel type de caresse il préfère. Vous le découvrirez bien vite !

Vous pouvez maintenant faire des « pauses tendresse » une habitude quotidienne avec votre cobaye. Au fil du temps, ces contacts physiques vont créer des liens très forts entre lui et vous. Il est toujours bon d’établir des heures fixes pour ces moments-là afin que votre cobaye s’y habitue encore mieux et les attende même avec impatience.

Maintenant que votre cochon d’Inde est bien habitué à vous, il faut l’habituer à sortir de sa cage et élargir son horizon social. Il faut lui apprendre à découvrir les autres personnes de la famille, et éventuellement les autres lieux (autres pièces de la maison, jardin…) et les autres animaux. C’est l’étape finale de sa socialisation dans le monde des humains. Les sorties doivent se faire sous haute surveillance pour éviter les accidents !

Contrairement à une idée très répandue, le cochon d’Inde n’est pas adapté aux très jeunes enfants, car c’est un animal très sensible et délicat. Bien entendu, quand c’est une famille entière qui accueille le cochon d’Inde et qu’un des parents au moins veille à ce que l’enfant s’en occupe comme il faut, l’animal peut tout à fait devenir un compagnon de choix.

Pour s’assurer qu’un cochon d’Inde apprécie le temps passé dans les bras, voici 3 règles de base à observer.

Il est très important de ne pas laisser l’arrière-train du cochon d’Inde dans le vide. Votre compagnon a besoin de sentir que son corps est en sécurité (comme s’il était dans un terrier) pour être détendu. Il appréciera aussi d’être contre vous, bien maintenu et soutenu, et pas seulement « posé » sur vous.

La plupart des cochons d’Inde aiment les caresses franches, pas celles que l’on fait du bout des doigts. Ils adorent aussi les massages… surtout de l’arrière-train! Bien sûr, il existe des cochons d’Inde qui n’apprécient pas qu’on les touche. En fait, c’est surtout des mains qu’ils ont peur. Donc si vous trouvez une solution pour maintenir votre cochon d’Inde contre vous sans qu’il soit importuné par vos mains, il y a de fortes chances qu’il aime ce genre de contacts physiques.

Prenez votre temps ! Décrochez le téléphone pour vous assurez une tranquillité parfaite, et réservez au moins une demi-heure par jour au bien-être de votre animal.

Parfois, lors d’une caresse, le cobaye lance un coup de tête : c’est pour dire « Plus comme ça, ça suffit ». Ce n’est jamais un signe agressif, mais plutôt un gentil message d’avertissement.

C’est aussi quelque chose que seul un cochon d’Inde en confiance peut faire, il ne donne ce coup de tête que lorsqu’il n’a pas peur de la personne qui le caresse ! C’est donc un bon indice pour savoir quand votre nouveau compagnon est enfin habitué à vous.

Cet animal de compagnie qu’on croit être facile est au fond, un peu plus compliqué qu’il n’y parait! C’est pourquoi il est important de toujours se renseigner adéquatement avant de faire l’achat d’un animal et de s’assurer que l’on est en mesure de lui donner le temps, l’amour, l’attention et l’affection qu’il mérite.